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L’ambiance autour des Lions indomptables est très agitée. En effet, depuis que Narcisse Mouelle Kombi a nommé Marc Brys le 2 mai, les choses vont de mal en pis. La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) de Samuel Eto’o a eu du mal à digérer ce choix. Pour eux, cela faisait partie de leur mission. C’était le début d’une bataille qui se poursuit encore aujourd’hui.

Si la Fédération finit par approuver le choix du technicien belge, elle nomme ses propres hommes pour travailler à ses côtés. Mais de l’autre côté, le gouvernement, par l’intermédiaire du Minsep, dispose déjà de son propre personnel technique. Les esprits s’échauffent et la préparation de l’équipe nationale en pâtit. C’est alors que les forces de sécurité entrent en jeu. La veille du stage à l’hôtel Hilton, elles étaient chargées d’accueillir les joueurs. Le coordinateur de la Fécafoot et la presse de l’équipe avaient été évacués. La scène sur les marches de l’hôtel était incroyable.

Le 3 mai, au stade Ngoa-Ekellé, la file d’attente est exceptionnelle. Pour entrer, il faut montrer la « patte blanche ». Une équipe de police et de gendarmerie campe autour du stade. Ces forces de défense et de sécurité étaient armées. C’était également le cas hier, lors de la deuxième journée d’entraînement. Un cordon de sécurité a été mis en place pour protéger les supporters et l’équipe nationale.

Je suis les Lions indomptables à chaque fois qu’ils viennent s’entraîner au Cameroun. Je n’ai jamais vu un tel spectacle. A mon avis, l’ambiance entre le Minsep et la Fécafoot peut le justifier. Mais au-delà, il faut aussi des gens pour contenir les supporters qui se laissent parfois emporter par l’émotion.

Idriss Nama, supporter des Lions indomptables

Daniel Mbopda

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