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C’était annoncé depuis plusieurs semaines, c’est désormais chose faite. Le 9 avril 2024, le Synafoc, dirigé par Gérémie Sorèle Njitap, a annoncé son intention d’attaquer la Fécafoot de Samuel Eto’o devant la FIFA. Ceci à l’occasion de la deuxième édition de son baromètre des salaires. Elle voulait contraindre l’institution à appliquer une quinzaine de décisions rendues par ses instances judiciaires.

En obtenant une injonction de la Chambre de Discipline de la FIFA condamnant la FECAFOOT à payer environ six millions de francs dans trois affaires concernant Junior Godstine Folhe, Boris Oum Mananga et Pierre Varèze ZANG NGAYENE (voir décisions ci-contre), l’association a réussi à contraindre l’institution à appliquer ses décisions. Le SYNAFOC démontre sa détermination à mettre fin aux mauvais traitements infligés aux joueurs par les présidents de clubs avec la complicité de la fédération (voir décisions ci-contre).

Le syndicat, qui avait soutenu Samuel Eto’o lors de son élection à la tête de la fédération, a depuis pris ses distances, ce qui ne plaît pas au patron de TSINGA qui ne rate aucune occasion de déstabiliser l’institution dirigée par son ancien coéquipier. Il l’a même convoqué devant le comité d’éthique de la fédération avant que la CAF n’intervienne.

Les anciens coéquipiers Gérémie Njitap et Samuel Eto’o dirigent une partie du football camerounais

Mercredi dernier, lors de la publication de la cinquième édition du Baromètre des salaires, qui devait se tenir à la Fondation Muna, des policiers en civil et sans documents officiels se sont présentés pour informer les dirigeants du SYNAFOC que l’événement était interdit. Cette méthode de museler ceux qui pensent différemment est la signature de Samuel Eto’o Fils. Elle rappelle l’interdiction faite aux présidents de clubs qui ont tenté de créer une association pour concurrencer l’Association des Clubs d’Elite (ACEC), totalement inexistante et inféodée à la FECAFOOT.

Malheureusement pour le président Samuel Eto’o et sa Fécafoot, le SYNAFOC de Gérémie Njitap a lui aussi les bras longs jour et nuit. L’institution a pu tenir sa manifestation et a révélé la pauvreté chronique des footballeurs, contrairement à ce que prétendent la Fécafoot et ses partisans.

Le taux moyen de paiement des salaires est de 32% en Elite One, 15% en Elite Two et 67% en Guinness Super League.

La rédaction de Camfoot

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