L’objet de la lettre est « Le devoir d’exemplarité de la FECAFOOT ». Le document est signé par huit joueurs : le Général Pierre Semengue, Faustin Domkeu, Henri Mballa Ongolo, Guibaï Gatama, Safia Kwemo, Joseph Feutcheu, Max Kome et François Kouedem.
Dans les premiers paragraphes, les footballeurs camerounais décrivent le contexte des plaintes, en rappelant certains points clés de l’affaire. Ils commencent par l’ouverture d’une enquête par la CAF le 09 août sur le comportement inapproprié de Samuel Eto’o. Ils rappellent ensuite les accusations portées contre le président de la FECAFOOT, notamment : les matchs truqués et les manipulations orchestrées par Samuel Eto’o fils, ainsi que la signature d’un contrat personnel d’ambassadeur de marque avec la société de paris sportifs 1XBet.
Ce fut également l’occasion de mettre en exergue les sanctions liées à ces deux chefs d’accusation, ainsi que les différentes preuves déjà réunies à ce jour pouvant attester de la culpabilité des accusés.
A la recherche de l’exemplarité
Les personnes impliquées dans les plaintes se sont également félicitées de l’ouverture de l’enquête, mais se sont inquiétées du « temps d’attente anormalement long pour que l’arrêt soit rendu ».
Elles ajoutent que « les faits et les preuves sont tellement accablants qu’une attente aussi longue masque une ingérence visant à assurer l’impunité totale de M. Samuel Eto’o fils ».
Pour l’heure, ils espèrent que le verdict sera annoncé. Pour ce faire, les lanceurs d’alerte en appellent à la responsabilité de Gianni Infantino, Président de la FIFA, et de Patrice Motsepe, Président de la CAF.