Samuel Eto’o a comparu mardi devant la commission disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) pour témoigner dans une affaire liée à des allégations de matches truqués dans le championnat camerounais. L’audience s’est déroulée à huis clos, malgré la demande de l’accusé d’être retransmise en direct.
Le président de la Fécafoot devait répondre à deux chefs d’accusation. L’une a été présentée par Henri Njalla Quan, ancien vice-président de la Fecafoot, qui l’a accusé d’avoir manipulé des matches afin d’aider Victoria United à se hisser dans la première division camerounaise. L’enregistrement d’une conversation téléphonique entre Eto’o et le président de Victoria United, dans laquelle il est question de matches truqués, a été présenté comme preuve.
L’autre accusation concerne la violation du Code d’éthique de la CAF. L’ancien joueur international camerounais a dû s’expliquer sur sa collaboration avec la société de paris sportifs 1xBet.
Fin février, Eto’o a déclaré qu’il n’avait jamais triché, tout en critiquant la CAF. La balle est maintenant dans le camp de la CAF, qui doit prendre une décision à ce sujet.
Les deux procédures seront résolues une fois que le jury aura délibéré. Si Eto’o doit être suspendu à vie de toute activité liée au football, le jury devra d’abord prouver sans équivoque que le quadruple Ballon d’or africain était réellement et personnellement impliqué dans le trucage de matches. L’enregistrement audio devra également être authentifié.