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Nouveau rebondissement dans l’affaire « KSA ». La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) est sortie du bois aujourd’hui pour remettre les pendules à l’heure. Le président de l’académie sportive de Kadji, Gilbert Kadji, a été suspendu de toute activité liée au football pour les cinq prochaines années. Cette décision fait suite au retrait général de son club, confirmé par la commission régionale d’homologation.

Lors d’une conférence de presse à Douala jeudi, le président du club n’a pas caché son incompréhension. Selon lui, il y a eu une volonté de nuire à l’ASK. Il a également dénoncé le harcèlement de la Fécafoot. Des allégations graves qui ont tiré la sonnette d’alarme dans le monde du sport, compte tenu de l’importance de KSA dans l’histoire du football camerounais. Sur les 54 licences demandées, Gilbert Kadji en a reçu 11. Face à ces faits graves, la Fécafoot est sortie de sa bulle.

Le secrétaire général Blaise Djounang a apporté quelques précisions. Selon lui, Gilbert Kadji a porté une série d’accusations infondées sur la situation des licences de son club.

Après les vérifications et traitements d’usage, il s’est avéré que seuls 11 dossiers étaient conformes au texte. Le 19 avril, les services compétents de la Fécafoot ont donc délivré 11 licences. Le même jour, le club de Douala KSA a été informé via son compte FIFA-connect du rejet de 43 autres demandes.

Blaise Djounang , secrétaire général de la Fécafoot

Les raisons de ces rejets massifs sont diverses :

  • La carte d’identité nationale du joueur n’est pas légalisée
  • Carte d’identité nationale non légalisée d’un parent (pour les mineurs)
  • Absence de carte d’identité nationale du joueur
  • Carte d’identité nationale du parent illisible
  • Formulaire d’inscription erroné
  • Absence de reçu de paiement des droits de licence
  • Absence de certificat national de transfert (pour les joueurs d’autres clubs)
  • Certificat médical illisible

Face à ces lacunes, la KSA n’a pas apporté de précisions sur la définition des autres licences. Cette clarification remet en cause les propos de Gilbert Kadji. Le Président répondra-t-il à la déclaration de Blaise Djounang ?

Daniel Mbopda

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