Gilbert Kadji est sorti de sa réserve. Le président de la célèbre Kadji Sport Academy (KSA) a clarifié sa position lors d’une conférence de presse à Douala jeudi. Il était plein de questions sans réponses. Sa sortie fait suite à sa suspension de cinq ans. En effet, le club dont il a la charge a été relégué de deux divisions pour forfait général. La décision a été prise par la Commission d’homologation et de discipline du littoral. Cette décision a secoué le monde du football pendant plusieurs heures.
L’administration de l’ASK n’est pas disposée à laisser tomber l’affaire. Elle a fait appel de la décision afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Pour le président, « il s’agit d’une affaire sérieuse ».
Nous ne pouvons pas mettre en péril l’avenir de 400 jeunes l’année prochaine. Nous devons nous battre pour ces jeunes. Nous avons fait appel. Si nous devons aller jusqu’au TAS, nous irons jusqu’au TAS. J’ai personnellement écrit au directeur général sur son WhatsApp. Il n’y a pas eu de réponse. Je ne peux pas penser que dans une fédération, le secrétaire général ne soit pas en contact avec le président. C’est ainsi que fonctionne une fédération. Nous nous posons beaucoup de questions. Que cherchons-nous ? Une association, c’est le développement du football. Une association s’occupe avant tout du football amateur.
Gilbert Kadji, Président KSA
L’Académie sport Kadji n’est pas une académie comme les autres. Elle contribue à la formation des jeunes depuis des décennies. Une trentaine d’entre eux sont devenus des joueurs de niveau international. Depuis que cette affaire a éclaté, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) n’a fait aucune déclaration.