Dans une mise au point publiée il y a quelques instants sur sa page Facebook, le président de la Fécafoot s’est adressé aux millions d’amis qui le soutiennent alors que depuis plusieurs mois, il dispute au Minsep la gestion des Lions indomptables du Cameroun.
Revenant sur le fondement de ce qui apparaît comme une machination bien huilée par les plus hautes strates de la République, » en raison de ses ambitions supposées de succéder au président Paul BIYA en 2025 « , Samuel Eto’o a tenu à dissiper ces accusations.
Lire la mise au point de Samuel Eto’o
FOCUS
Chers amis,
Que serais-je sans votre affection ? J’ai la chance d’avoir des millions d’amis. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart aux adversités qui me hantent ? Vous plaidez ma cause lorsque des mensonges me tourmentent. Vous me défendez contre les calomnies qui cherchent à m’abattre. Tu m’entraves quand la mauvaise foi m’envahit. Merci du fond du cœur.
J’ai consacré ma vie au football. En tant que joueur, de l’enfance à l’âge adulte, et maintenant en tant que dirigeant sportif, j’ai tout donné. Lorsque j’ai été élu à la tête de la Fecafoot, j’ai essayé d’améliorer notre football. Je travaille vingt heures par jour pour offrir à notre jeunesse le confort qui a manqué à ma génération. Le sens de ma vie est de transmettre et de servir mes cadets.
Vous qui m’aimez et m’appréciez, sachez que je ne me cache pas d’exprimer mes idées. Oui, en 2018, j’ai voté pour le président Paul Biya. Et je continue à lui apporter mon soutien inconditionnel. Je l’assume. Et non, je ne permettrai à personne de me priver de mes droits de citoyen.
En ce qui me concerne, que les choses soient claires : la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin vers la présidence de la République. Je le répète haut et fort : moi, Samuel Eto’o fils, ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. J’estime que cette mise au point est nécessaire pour mettre fin à cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Cela nuit à ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et menace ma sécurité.
Soyons constructifs. Rêvons grand pour notre « Continent », donnons le meilleur de nous-mêmes, chacun à sa place. Redonnons au football camerounais ses lettres de noblesse.