Le milieu de terrain Moussa Baradji est l’une des recrues estivales d’Yverdon Sport. Le milieu de terrain franco-malien de 24 ans, en provenance de Legnago Salus S.S.D., veut saisir l’opportunité de donner un tournant à sa carrière. Dans cet entretien exclusif avec AfricafootIl a également évoqué son désir de défendre les couleurs de son Mali natal.
Interview.
Vous venez de rejoindre Yverdon, un club de première division suisse. Comment avez-vous connu le club ?
Le contact s’est fait naturellement, le club était intéressé par mon profil et j’ai vu le projet comme très intéressant pour mon développement.
Pourquoi avez-vous décidé de signer à Yverdon ?
L’opportunité de franchir une nouvelle étape, de jouer dans la première division nationale et dans un championnat compétitif.
Avez-vous été approché par d’autres clubs européens avant Yverdon ?
Oui, mais rien de plus concret qu’Yverdon Sport.
Quelles sont vos ambitions avec les nouvelles couleurs ?
Tout d’abord, atteindre l’objectif collectif de rester en Super League le plus tôt possible dans la saison. D’un point de vue personnel, j’aimerais jouer le plus possible, être performant et avoir de bonnes statistiques en fin de saison !
Comment se déroule votre carrière de footballeur ?
J’ai commencé à jouer au football à l’âge de 8 ans, à l’ALJ Limay, mon club local. J’y suis resté jusqu’à l’âge de 12 ans avant de signer au FC Mantois. Je m’y suis entraîné jusqu’à ce que je rejoigne l’équipe nationale 2, où j’ai fait mes premiers pas dans le football. Puis, c’est l’aventure en Italie. D’abord en Serie D pendant trois ans, puis en Serie C pendant un an. Et maintenant, je suis en Suisse, à Yverdon Sport, et j’en suis très heureux.
Que pouvez-vous nous dire sur le profil de Moussa Baradji ?
Je suis un joueur qui évolue au poste de numéro 8, box-to-box, technique et agressif sur le porteur de balle. J’aime recevoir le ballon, le demander, proposer des solutions et essayer d’avancer rapidement.
Vous êtes française d’origine malienne. Pensez-vous défendre un jour les couleurs du Mali ?
Pour l’instant, je n’ai pas encore eu de contact, mais ce serait certainement une grande chance de pouvoir défendre mon pays, le pays de mes parents. Ils en seraient très fiers, et moi aussi ! Maintenant, je sais que j’ai encore beaucoup de travail à faire pour y arriver.
Que savez-vous de votre pays d’origine ?
Il est spécial, mais je n’y suis jamais allé auparavant. Je suis née en France. Maintenant, j’ai vraiment envie d’y aller et de voir par moi-même tout ce que j’ai entendu sur la culture.
Pensez-vous à l’équipe nationale du Mali ?
C’est quelque chose que j’ai en tête, mais maintenant c’est à moi de me donner les moyens d’y arriver. D’un point de vue footballistique, c’est très intéressant. Pendant la Coupe d’Afrique des Nations, j’étais le supporter numéro un du Mali. J’aimais beaucoup leur façon de jouer et je m’identifiais à leur style de football. Alors pourquoi pas, mais je dois d’abord faire mes preuves.